Ce 26 décembre est le troisième anniversaire du tsunami qui s'est produit dans l'océan Indien. Cette catastrophe a fait plus de
220 000 victimes. by Nathalie Girard Photo: www.cpimages.com
La planète entière se souvient des images répétitives de la vague spectaculaire qui a surpris les habitants et les touristes au matin du lendemain de Noël. Elle est venue frapper de plein fouet les régions côtières des pays bordant l'océan Indien.
C'est un séisme de magnitude 9,0 sur l'échelle de Richter, au large de la côte indonésienne, qui a déclenché le tsunami. Les pays les plus touchés par le raz-de-marée ont été le sud-est de l'Inde, les Maldives, la Thaïlande, l'Indonésie et le Sri Lanka. Ces deux derniers sont ceux qui ont subi le plus de pertes humaines et de dommages matériels et environnementaux.
Le tsunami de 2004 est l'une des pires catastrophes naturelles qui s'est produite dans l'histoire de l'humanité, selon le National Science Foundation, une agence indépendante du gouvernement américain.
D'après la Croix-Rouge, les collectivités de ces régions ne disposaient pas de système d'alerte rapide en cas de tsunami. Elles étaient donc peu sensibilisées et mal préparées en cas de sinistre. C'est ce qui explique le lourd bilan en pertes humaines et l'importance des dégâts socio-économiques.
Par contre, la mobilisation humanitaire fut rapide. Selon Oxfam International, le tsunami est le plus vaste projet d'aide humanitaire jamais entrepris par l'organisme. Les populations à travers le monde ont également fait preuve de générosité par leurs nombreux dons.
Des programmes ont donc été rapidement mis sur pied au Sri Lanka et en Indonésie afin d'éviter une épidémie de maladies infectieuses parmi les rescapés. L'aide d'urgence comme des kits d'hygiène et l'approvisionnement en eau potable ont été acheminés prioritairement.
Des travaux d'assainissement, de nettoyage des villages et d'évacuation de l'eau de mer des terres agricoles ont aussi été effectués.
Dans l'ensemble, les organisations non gouvernementales ont non seulement subvenu aux besoins fondamentaux des rescapés, mais aussi au retour au travail des habitants et à la reconstruction des collectivités.